Une compétition interne à l’Université Senghor d’Alexandrie a été organisée par la société d’art oratoire (Saos) de cette institution le 16 décembre 2017. Le dessein de ce critérium était de dégager les meilleurs orateurs…
Il a fallu aux jurés pas moins de deux motions et autant d’heures pour dégager un podium de débatteurs qui se démarquent et qui pourront à l’occasion, porter les couleurs de l’université internationale de la francophonie dans une compétition nationale ou internationale.Coutumier du débat oratoire, Djimmy Edah a été porté meilleur orateur du club par les juges tous aussi coutumiers des rencontres de la Saos les uns que les autres. En effet, Narcisse Fomekong, président de la Saos, Sandrienne Boko, vice-présidente et Hervé Konkobo, tous jurés, sont difficilement parvenus à un consensus.
« Je dois admettre que vous nous avez donnés du fil à retordre mais j’espère que vous acceptez les résultats qui sont au demeurant très serrés » a confié Fomekong aux huit débatteurs qui se sont retrouvés en lice. »
Pour faire complet, Willy Zogo et Béatrice Kibissack ont été respectivement désignés comme deuxième et troisième du podium. Le reste des orateurs qui n’a pas démérité était constitué de Valère Brou, Ariane Kouassi, Haidara, Diaby et de Patrick Faraja.
En tout état de cause, de par leur actualité et leur empreinte humaniste, les motions choisies par le jury ont participé, pour une très grande part, à la haute facture de la compétition.
De facto, la première motion « cette chambre pense que la prostitution est un métier comme tout autre » et la seconde « cette chambre pense que la notion de droit de l’homme ne doit pas s’appliquer aux terroristes » ont été disséquées avec soins par les participants. Il est à noter que les débatteurs Senghoriens se prépare de mieux en mieux aux échéances oratoires internationales à l’instar de celle de Beyrouth en 2018.