Le Recteur de l’Université Senghor en la personne de Thierry Verdel qui prête son titre à la compétition était présent dans la salle de cinéma de son université pour ce lancement. La Directrice de l’Agence Universitaire de la francophonie d’Alexandrie, Omneya Shaker a également pris part à l’évènement tout comme le directeur du département environnement de l’Université Senghor, Martin Yelkouni. La présence de ce dernier était d’autant plus importante que la motion de ce premier débat de la Coupe était « La gestion des zones humides incombent à l’Etat ». En effet, cette motion a été choisie en raison de la semaine des zones humides célébrée à l’échelle mondiale mais aussi d’une manière particulière à l’Université Senghor.
Premier débat
Pour le premier débat, un gouvernement et une opposition ont croisé le verbe sous un format de 5 minutes par personne avec 4 personnes par équipes.
Pour l’essentiel, les débats ont véhiculé les idées selon lesquelles, d’une part, il faut une gestion centralisée des zones humides et donc un pouvoir plus important de l’Etat. D’autre part, et tel a été le rôle de l’opposition, les populations riveraines doivent jouer un rôle plus prépondérant dans cette gestion.
On a pu apprendre également, à la force des arguments que, les zones humides sont des espaces envahis par l’eau et créant un environnement particulier à l’instar des lacs ou des marécages.
Le jury, constitué des membres du Réseau International pour la Promotion de l’Art Oratoire en Afrique dans les Caraïbes et le Pacifique (Ripao) et d’une représentante de l’AUF, a décerné le prix du meilleur débateur à Carhel Quenum, membre de l’opposition. Le titre de meilleure équipe a été accordé à l’opposition. L’AUF a prévu à cet effet des récompenses constituées de cartes prépayées de 1000 livres égyptiennes pour le gagnant et 750 livres égyptiennes pour l’équipe vainqueur.
Rappelons que la Coupe du recteur édition 2019 qui s’étale du 28 février au 28 mars est lancée par la Société d’art oratoire de l’université Senghor (Saos).
Selon le président de la Saos, Djimmy Edah, « il est question de favoriser des échanges entre universitaires francophones à travers le partage des cultures ». En effet, la coupe est ouverte aux étudiants de toutes les universités égyptiennes et alexandrines. On a d’ailleurs pu noter la présence des étudiants de l’Université d’Alexandrie.
Elle est accompagnée par l’Université Senghor à Alexandrie, l’Agence Universitaire de Francophonie – Moyen – Orient, le Ripao, le Centre d’activités Francophone d’Alexandrie, le Consulat General de France à Alexandrie et l’Institut Français d’Egypte à Alexandrie.
Willy Stéphane ZOGO